Si on n’a pas la conviction qu’autrui est dans des embêtements sans nombre, on n’est pas soi même très heureux.
Il est certain que l’attention que nous donnons aux maux d’autrui nous fait oublier les nôtres. C’est même un fait dont la cause est physique.
On a toujours assez de force pour supporter les peines d’autrui.
Nous ne cesserons jamais d’être des êtres humains, même si nous gagnons malhonnêtement notre argent, mais nous nous détruirons tout à fait si nous sommes faux dans nos relations à autrui.
Nous sommes toujours quelque peu artificiels pour autrui.
On reconnaît l’aristocrate à la pudeur, au respect qu’il a pour la pudeur d’autrui.
Celui qui exige beaucoup de lui-même se sent naturellement porté à beaucoup exiger d’autrui.
Le bonheur est un doux parfum qu’on ne peut répandre sur autrui sans en faire rejaillir quelques gouttes sur soi.
Pardonne souvent a autrui, jamais a toi même.
Ce qu’on ne désire pas pour soi, ne pas le faire à autrui.
Le mal qu’on dit d’autrui ne produit que du mal.
La grandeur d’un homme est comme sa réputation elle vit et respire sur les lèvres d’autrui.
Grande honte à qui châtie autrui et soi même à châtier oublie.
Ce n’est pas en acceptant les bons offices d’autrui que nous nous faisons des amis, mais en offrant les nôtres.
Pureté et impureté sont personnelles, nul ne peut purifier autrui.
Il faut être psychothérapeute pour savoir combien il est rare d’obtenir le pardon d’autrui.
Tu éprouveras l’amère saveur qu’à le pain d’autrui, et comme il est dur de monter et descendre les escaliers d’autrui.
Qui veut moucher autrui doit avoir les doigts propres.
Fait à autrui ce que tu voudrais qu’on te fit.
Conservons un peu d’ignorance, pour conserver un peu de modestie et de déférence à autrui.