La langue française est très belle mais le portugais défile sur la langue tel son baiser.
C’est une langue bien difficile que le français. A peine écrit-on depuis quarante-cinq ans qu’on commence à s’en apercevoir.
Les meilleures dents, c’est celles qui retiennent la langue.
Manier savamment une langue, c’est pratiquer une espèce de sorcellerie évocatoire.
Le latin n’est pas une langue marrante. D’ailleurs elle en est morte.
L’art de raisonner se réduit à une langue bien faite.
La langue est un membre minuscule et elle peut se glorifier de grandes choses. Voyez quel petit feu embrase une immense forêt la langue aussi est un feu.
La langue va où la dent fait mal.
Ne chicanons pas sur les mots. Haïr ou aimer, dans votre langue, c’est tout un.
Où la langue n’est point parlée, Le peuple n’a point d’existence.
Il faut user de sa langue avec certaines gens comme on se sert d’éperons pour les chevaux ; rarement, mais toujours vigoureusement.
Qui s’est brûlé la langue n’oublie plus de souffler sur sa soupe.
Seule une langue qui a le cancer incline aux formations nouvelles.
Une langue est harmonieuse selon la classe sociale qui la parle.
Ecrire proprement sa langue est une des formes du patriotisme.
La langue anglaise est du hollandais brodé de français.
L’espagnol est la langue des amants, l’italien est celle des chanteurs, le français celle des diplomates, l’allemand celle des chevaux.
L’homme est à la recherche d’un nouveau langage auquel la grammaire d’aucune langue n’aura rien à dire.
Où la dent fait mal, la langue s’y porte.
Les poètes parlent une seule langue, même s’ils ne se comprennent pas entre eux.