Autrefois, quand on était las et dégoûté du monde, on entrait au couvent ; et lorsqu’on avait du bon sens, on y restait. Aujourd’hui, quand on est las et dégoûté du monde, on entre dans la révolution, et lorsqu’on est intelligent, on en sort.
Les révolutions n’ont généralement pour résultat immédiat qu’un déplacement de servitude.
Une révolution est un retour du factice au réel.
Que ce soit la révolution ou la paëlla, rien de ce qui est espagnol n’est simple.
Il faut aussi rêver sa révolution, pas seulement la construire.
Les révolutions sont des balbutiements suivis de très près par le radotage…
La Révolution est l’histoire de dépossession d’une classe par une autre.
Un amour, une carrière, une révolution autant d’entreprises que l’on commence en ignorant leur issue.
Il ne peut y avoir de révolution que là où il y a conscience.
Les hommes ne manquent pas les révolutions en découvrent toujours.
La révolution, c’est toujours la même chose, on choisit de couper la tête à un roi qui n’en avait pas.
Ceux qui lancent les révolutions sont toujours les cocus de l’histoire.
Révolution c’est retourner le sablier.
Insurrection. Révolution qui a échoué. Tentative infructueuse pour substituer le désordre à un mauvais gouvernement.
En temps de révolution, qui est neutre est impuissant.
La révolution, c’est une tentative pour faire aboutir les rêves.
Qui dit révolution dit aussi armée.
La vraie révolution, c’est quand les rôles changent et pas seulement les titulaires.
Dans une révolution, on doit triompher ou mourir.
Rien ne sera moins industriel que la civilisation née de la révolution industrielle.