A celui qui souffre, les consolations d’un consolateur joyeux ne sont pas de grand prix, et son mal n’est pas pour nous ce qu’il est pour lui.
Les pires souffrances finissent toujours par se diluer dans l’océan du temps. Et les amours mortes ont un léger parfum de ridicule qui n’arrange rien.
Il n’y aura pas de véritable amour dans ce monde aussi longtemps qu’on laissera souffrir des petits enfants.
Il n’est pas vrai qu’il faut souffrir pour créer. Il suffit de savoir comprendre.
Quand on demande à Dieu la souffrance, on est toujours sûr d’être exaucé.
Le plaisir aigu, c’est le bonheur d’une souffrance.
La nature se rit des souffrances humaines ; Ne contemplant jamais que sa propre grandeur, Elle dispense à tous ses forces souveraines Et garde pour sa part le calme et la splendeur.
Dieu qui voit nos larmes à notre insu, et qui, dans son immuable sérénité, nous semble n’en pas tenir compte, a mis lui même en nous cette faculté de souffrir pour nous enseigner à ne pas vouloir faire souffrir les autres.
Quand je serai mort, on ne me fera plus souffrir.
Qui souffre mal fait souffrir.
L’idée de la souffrance est beaucoup plus facile à communiquer que celle du bonheur.
La douleur et la souffrance sont des croix personnelles. On est toujours seul à les porter.
Le principal pour un homme est la femme qu’il aime il en retire tout le bonheur et toute la souffrance possible.
Au moins, les sadiques ne sont pas indifférents aux souffrances qu’ils causent.
Penser à sa souffrance en laisse pressentir la nature.
Quand on peut se regarder souffrir et raconter ensuite ce qu’on a vu, c’est qu’on est né pour la littérature.
Où dois je recourir, O Ciel, s’il faut toujours aimer, souffrir, mourir.
Que doit on préférer un bonheur facile ou des souffrances élevées.
J’aime mieux commettre une injustice que de souffrir un désordre.
Je connais une belle mère qui couche avec ses lunettes pour mieux voir souffrir son gendre dans ses rêves.