Un souvenir est une carte postale que l’on s’envoie.
Aussi longtemps qu’il existe un endroit où il y a de l’air, du soleil et de l’herbe, on doit avoir regret de ne point y être. (Surtout quand on est jeune.)
Dans les souvenirs d’enfance de chaque bon cuisinier se trouve une grande cuisine, une cuisinière en marche, un gâteau qui cuit et une maman.
L’avenir n’est rien, on n’est bien vraiment qu’avec ses souvenirs.
Il n’y a absence que pour un être capable de souvenir et d’attente.
Sentir, c’est réfléchir, c’est se souvenir.
Vivre, c’est s’obstiner à achever un souvenir.
Si vous dites la vérité, vous n’avez plus à vous souvenir de quoi que ce soit.
Rien n’est plus vivant qu’un souvenir.
Les femmes n’ont qu’à se souvenir de leur origine, et sans trop vanter leur délicatesse, songer après tout qu’elles viennent d’un os surnuméraire où il n’y avait de beauté que celle que Dieu y voulut mettre.
On a beau méditer, le souvenir d’un ami fait pousser parfois dans le coeur le plus serein un brin de nostalgie. C’est une herbe qu’on ne doit pas cultiver en trop grand quantité car elle rend l’âme triste.
Les bons souvenirs ne doivent pas être éphémères.
De beaux souvenirs, c’est peut être ça le bonheur.
Nous doit aussi souvenir que Satan a ses miracles.
Rien n’est plus agaçant que de ne pas se rappeler ce dont on ne parvient pas à se souvenir et rien n’est plus énervant que de se souvenir ce qu’on voudrait parvenir à oublier.
Les jeunes ont des aspirations qui ne se concrétisent jamais, les vieux ont des souvenirs de ce qui n’est jamais arrivé.
A l’automne des saisons, ce sont les feuilles qui meurent. A l’automne de la vie, ce sont nos souvenirs.
Le vrai bonheur serait de se souvenir du présent.
Un politicien ne peut faire carrière sans mémoire, car il doit se souvenir de toutes les promesses qu’il lui faut oublier.
Trois ans, l’âge où les sensations et les faits s’emmagasinent dans la mémoire et prennent, avec le recul des années, la dimension des souvenirs d’enfance.